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​​Teil 2

Schriftstück 4

Brief von Pauline Viardot an Franz Liszt am 29. Oktober 1858 [23]

           Pesth, 29.9.bre 58
           
Hôtel zur Königin v. England.

Mon cher maître,
Je suis depuis quelques jours dans votre pays – une série de Gastrollen [24] qui n’a pas encore commencé va m’y retenir pendant un mois. Je n’y connais âme qui vive, et je viens vous prier de vouloir bien m’envoyer quelques lettres d’introduction pour des familles de Pesth. Un mot de votre main vaut mieux qu’une lettre d’un Empereur. N’est ce pas, vous aurez cette bonté? je vous avoue que l’isolement dans lequel nous vivons et auquel je ne suis nullement habituée, me pése [!] beaucoup. Ah que n’êtes vous ici! quel bonheur j’aurais à vous revoir! Malheureusement il n’est pas probable que nous pourrons passer par Weimar cette fois encore. Mes jours en Allemagne sont comptés cet hiver, car je dois me trouver à Londres au milieu de Janvier. Comment se fait il que vous ne soyez pas retourné dans ce Paris où l’on vous adore toujours, quoique absent depuis si longtemps? Jugez vous donc les Parisiens indignes d’entendre vos œuvres? Quand donc aurai je le bonheur de faire connaissance avec elles?
  
Dessauer [25] m’a beaucoup parlé de votre messe [26] – il a encore augmenté et mes regrets et ma curiosité. Maître, quand donc aurai je la joie de vous voir!
  
Vous ne m’en voulez pas trop n’est ce pas de venir vous demander le sacrifice de quelques minutes, et dites vous bien que je connais bien la valeur de ce que vous me donnerez de votre temps, et que je vous en serai très reconnaissante.
  
Mon mari me charge de vous offrir ses souvenirs affectueux – Vous savez, cher maître, que je suis toujours votre ancienne et dévouée
           élève et amie
           Pauline Viardot

 

Pesth, 29. Oktober [18]58
Hotel zur Königin v. England.
Mein lieber Meister,
Seit einigen Tagen bin ich in Ihrer Heimat – eine Reihe von Gastauftritten, die noch gar nicht begonnen hat, wird mich hier einen Monat lang festhalten. Ich kenne hier keine Menschenseele, und ich möchte Sie deshalb bitten, mir doch einige Empfehlungsschreiben für die einflussreichsten Familien in Pest zu schicken. Eine Zeile von Ihrer Hand ist mehr wert als der Brief eines Kaisers. Sie werden doch so gütig sein? Ich gestehe Ihnen, dass mir dieses isolierte Leben, das ich überhaupt nicht gewohnt bin, sehr auf das Gemüt schlägt. Ach, wären Sie doch hier! Welches Glück wäre es für mich, Sie wiederzusehen! Leider ist es auch diesmal kaum wahrscheinlich, dass wir über Weimar reisen. Meine Tage in Deutschland sind diesen Winter recht begrenzt, denn ich muss
Mitte Januar schon in London sein. Weshalb sind Sie übrigens nicht nach Paris zurückgekehrt, wo man Sie stets verehrt, obgleich Sie schon so lange abwesend sind? Halten Sie die Pariser Ihrer Werke nicht für würdig? Und wann werde ich endlich das Glück haben, diese kennenzulernen?
Dessauer sprach mir viel von Ihrer Messe – er hat damit mein Bedauern und meine Neugier noch vergrößert. Meister, wann werde ich die Freude haben, Sie zu sehen?
Sie sind mir nicht zu böse, weil ich Sie gebeten habe, mir einige Minuten zu opfern? Ich weiß den Wert der Zeit, die Sie mir schenken, sehr wohl zu schätzen und ich bin Ihnen sehr dankbar.
Mein Mann trägt mir auf, Ihnen seine freundlichsten Grüße zu entbieten. Sie, lieber Meister, wissen, dass ich stets Ihre alte und ergebene Schülerin und Freundin bin,
Pauline Viardot


Schriftstück 5

Brief von Franz Liszt an Baron Antal Augusz [27] am 1. November 1858 [28]

»Weimar, 1 Novembre 1858.
Très honoré et cher ami,
  
Vous nommer madame Viardot-Garcia, c’est me dispenser de tout autre éloge. D’après ce qu’elle m’écrit elle passera un mois à Pest avec son mari, qui comme vous le savez, jouit d’une réputation littéraire et personelle fort distinguée. Quoiqu’il y ait bien des années que je n’ai rencontré les Viardot, permettez-moi de réclamer pour eux de votre part le bienveillant accueil que leur assurent partout le prestige d’une grande célébrité, l’habitude du grand monde, une longue intimité avec les intelligences d’élite de ce temps et les nombreuses qualités d’esprit qui y correspondent. Bien tout à vous de sincère et reconnaissante amitié.
          F. Liszt«

 

Weimar, 1. November 1858
Sehr geehrter und lieber Freund,
Wenn ich Ihnen gegenüber den Namen Madame Viardot-Garcia erwähne, enthebt mich das jeder weiteren Lobrede. Wie sie mir schreibt, wird sie mit ihrem Mann, der, wie Sie wissen, einen vorzüglichen Ruf sowohl als Schriftsteller und als Persönlichkeit genießt, einen Monat in Pest verbringen. Obgleich ich die Viardots seit einigen Jahren nicht getroffen habe, gestatten Sie mir, für diese den wohlwollenden Empfang Ihrerseits zu erbitten, wie er ihnen allerorten aufgrund ihrer großen Berühmtheit, ihrem Verkehr in vornehmsten Kreisen, ihrer lange währenden Vertrautheit mit der Elite der Geistesgrößen unserer Zeit und den entsprechenden zahlreichen Qualitäten des Geistes zugestanden wird. In aufrichtiger und dankbarer Freundschaft ganz der Ihre
F. Liszt


Schriftstück 6

Brief von Franz Liszt an Pauline Viardot am 9. November 1858 [29]

Au moment où me sont parvenues vos aimables lignes, chère Grand’ Artiste, nous parlions de vous avec le Baron des Michels [30] (du Ministère des affaires étrangères à Paris) qui a eu l’avantage de vous accompagner jusqu’à la station de Weymar. Je serai presque tenté de vous en vouloir d’avoir de noveau passé sous le nez de mon clocher sans daigner vous y arrèter [!] et de si bien compter votre temps que vous ne tenez plus compte de votre ancien ami. Mais au lieu de m’en plaindre j’aime mieux me flatter qu’une autre fois vous ne le ferez plus. Tâchez de me prouver bientôt que je ne me suis flatté à tort.
  
En attendant voici deux lettres pour mes deux meilleurs amis de Pest. – le Baron d‘Augusz [31] et Mr Karatsony [korrekt: Karácsonyi] [32]. L’un et l’autre j’en suis certain s’empresseront et feront de leur mieux pour contribuer à l’agrément de votre séjour à Pest. Mr Viardot (auquel je vous prie de faire mes compliments affectueussement distingués) prendra de l’intérêt des services importants dans la haute et difficile position qu’il occupe – et si comme je l’espère Madame de Karatsony [korrekt s. o.] est remise de sa maladie de l’hiver dernier sa maison vous sera agréable –
  
Quand vous entendrai-je chanter Glŭk [korrekt: Gluck], Meyerbeer, et surtout vous même car par l’empreinte que vous donnez aux belles choses vous les créez effectivement? – Hélas! Si vous continuez à si bien mesurer votre temps je n’aurais guère de chance, car la tâche [33] que j’ai entreprise (et que Dieu aidant j’accomplirai, nonobstant le dire et mèche d’autrui) ne me conduit ni à Paris, ni à Londres de sitôt. On n’y a que faire de s’occuper maintenant de ce que je fais et de ce qui me tient à cœur.
  
Je le sais parfaitement – mais ce n’est pas une raison pour que vous ne conserviez un souvenir et bonne affection à
          
Votre très sincère
          admirateur et ami
          F. Liszt
9 de [!] novembre 58.

 

Gerade als mich Ihre liebenswürdigen Zeilen erreichten, liebe große Künstlerin, sprachen wir von Ihnen mit dem Baron de Michels (vom Ministerium für Auswärtige Angelegenheiten in Paris), der den Vorzug hatte, Sie bis Weymar begleiten zu dürfen. Ich war beinahe versucht, Ihnen böse zu sein, weil Sie erneut so nahe an unserem Kirchturm vorbeigefahren sind und nicht anzuhalten geruhten und weil Sie Ihren Zeitplan so eng gestalten, ohne Ihren alten Freund zu berücksichtigen. Aber anstatt mich zu beklagen, möchte ich mir gerne schmeicheln, dass Sie das beim nächsten Mal nicht mehr tun. Versuchen Sie mir doch bald zu beweisen, dass das nicht vergeblich war.
Einstweilen hier zwei Briefe für meine beiden besten Freunde in Pest. –
Baron Augusz und Herr Karácsonyi. Ich bin sicher, dass beide sich sehr bemühen und ihr Bestes tun werden, um Ihren Aufenthalt in Pest angenehm zu gestalten. Herr Viardot (den ich Sie meiner herzlichsten Wertschätzung zu versichern bitte) wird sich sicher intensiv einsetzen für die wichtigen Aufgaben, die seine hohe und schwierige Position mit sich bringt – und wenn, wie ich hoffe, Madame Karácsonyi von ihrer Krankheit im letzten Winter genesen ist, werden Sie sich in ihrem Haus sehr wohl fühlen.
Wann werde ich Sie Gluck und Meyerbeer singen hören und vor allem Sie selbst, denn durch das Gepräge, das Sie den schönen Dingen geben, erschaffen Sie diese erst wirklich? – Aber ach, wenn Sie weiterhin fortfahren, Ihre Zeit so knapp zu bemessen, wird mir dieses Glück kaum widerfahren, denn die Aufgabe, die ich übernommen habe (und die ich mit Gottes Hilfe ausführen werde, gegen alle Widerstände) wird mich in absehbarer Zeit weder nach Paris noch nach London führen. Man ist derzeit recht beschäftigt mit dem, was ich tue und was mir am Herzen liegt.
Ich weiß das sehr wohl – aber das ist für Sie kein Grund, nicht in guter und herzlicher Erinnerung zu behalten
Ihren sehr aufrichtigen
Bewunderer und Freund
F. Liszt
9. November [18]58.


Schriftstück 7

Brief von Pauline Viardot an Franz Liszt am 11. November 1858 [34]

          Pest. 11.9.bre [35] 58.
          
Königin v. England

Cher maître,
Mille et mille remerciements pour vos deux lettres, ou plutot [!] pour les trois, car celle que vous m’avez écrite m’á [!] causé un plaisir infini.
  
Décidément, il est écrit que nous ne ferons pas las connaissance d’âme qui vive – M. Karátsony [korrekt: Karácsonyi] [36], chez qui mon mari a immédiatement porté votre lettre [37], est malade et ne peut ni sortir ni recevoir personne. Du reste il a été on ne peut plus aimable, quoiqu’invisible. Il a de suite envoyé s’excuser du cas qu’il etait [!] malade, a mis sa loge au théâtre à ma disposition pour tout le temps de mon séjour à Pesth. Par deux fois il a fait demander de mes nouvelles, s’excusant toujours de n’être pas encore assez rétabli pour venir me voir. – Enfin on n’est pas plus aimable. Quant à M. le Baron d’Augusz [38], je suppose qu’il est trop ocuppé dans ce moment pour pouvoir me donner signe de vie. Mais c’est vous qui êtes aimable de m’avoir ecrit [!] comme vous l’avez fait. Aussi à vos très bonnes expressions de regrets de ce que j’ai passé devant Weimar sans m’y arrêter viens je vous demander tout franchement. Pensez vous qu’il y ait quelque choix à faire pour moi dans votre ville? Soit comme concert, soit surtout au théâtre? Selon ce que vous me direz je pourrais vous envoyer une liste de mon répertoire lyrique et dramatique. Je puis encore disposer du mois de Décembre – je le passerai sans doute en Allemagne – dites, maître – et soyez sûr que ce serait un vrai bonheur pour moi que de vous revoir.
          A vous bien effectueux
          Pauline Viardot

 

Pest, 11. November [18]58
Königin v. England

Lieber Meister,
Tausend und abermals tausend Dank für Ihre beiden Briefe, oder vielmehr für Ihre drei, denn der, den Sie an mich gerichtet haben, hat in mir eine unendliche Freude hervorgerufen.
Es steht nun endgültig fest, dass wir keine Menschenseele kennenlernen werden – Herr Karácsonyi, dem mein Mann unverzüglich Ihren Brief überbracht hat, ist krank und ist weder in der Lage auszugehen noch jemanden zu empfangen. Er hätte übrigens nicht liebenswürdiger sein können, obgleich für uns unsichtbar. Er ließ sich sogleich noch dafür entschuldigen, dass er krank sei und er hat mir seine Loge im Theater für die ganze Zeit meines Aufenthaltes in Pesth zur Verfügung gestellt. Zweimal ließ er sich nach meinem Befinden erkundigen, wobei er stets um Entschuldigung dafür bat, dass er noch nicht so weit genesen sei, um mir seine Aufwartung machen zu können. – Von größerer Liebenswürdigkeit kann man nicht sein. Was Herrn Baron d‘Augusz betrifft, nehme ich an, dass er derzeit zu beschäftigt ist, um mir ein Lebenszeichen zukommen zu lassen. Sie hingegen waren so liebenswürdig, mir so zu schreiben, wie Sie es getan haben. Und als Entgegnung auf Ihre guten Worte des Bedauerns darüber, dass ich an Weymar ohne Halt vorbeigefahren bin, frage ich Sie nun einfach frei heraus: Glauben Sie, dass es für mich in Ihrer Stadt möglich sein wird, eine Auswahl, sei es im Hinblick auf ein Konzert oder vor allem auf das Theater, zu treffen? Je nachdem, wie Ihre Antwort ausfällt, könnte ich Ihnen eine Liste mit meinem lyrischen und dramatischen Repertoire zukommen lassen. Über den Monat Dezember kann ich noch verfügen – ich werde ihn zweifellos in Deutschland verbringen – Antworten Sie mir, Meister – und seien Sie gewiss, dass es ein großes Glück für mich bedeutet, Sie wiederzusehen.
Sehr herzlich
Pauline Viardot


  Sowohl mit dem Wiedersehen als auch mit Auftritten klappte es im Dezember 1858 in Weimar tatsächlich. Nach ihrem ersten Auftritt im Großherzoglichen Theater am 19. Dezember 1858 schrieb Liszt an Großherzog Carl Alexander am 20. Dezember 1858: »N’avez-vous point trouvé Mme Viardot admirable comme grande cantatrice et comme tragédienne? M. de Dingelstedt m’a chargé de lui faire les compliments de Vos Altesses Royales après la représentation d’hier. J’espère qu’elle ne les aura pas suspectés de partialité en les recevant par mon intermédiaire. Le désintéressement dont Mme Viardot fait preuve permettrait peut-être qu’on lui demande un troisième rôle – soit l’Azucena du Trovatore, soit la Valentine des Huguenots ? Ceci contribuerait sans doute à lui faire prolonger son séjour ici jusqu’au 1er Janvier.« (La Mara 1909: 66) – Fanden Sie Madame Viardot nicht wundervoll, sowohl die große Sängerin als auch die Tragödin? Herr von Dingelstedt hat mich beauftragt, ihr nach der Vorstellung gestern die Komplimente Ihrer Königlichen Hoheiten zu überbringen. Ich hoffe, dass sie dieselben nun nicht der Voreingenommenheit verdächtigt, weil sie diese durch mich als Mittelsmann erhielt. Würde die Uneigennützigkeit, die Madame Viardot an den Tag legt,nicht erlauben, dass man sie bäte, eine dritte Partie zu singen – sei es die Azucena aus dem Troubadour oder die Valentine aus den Hugenotten? Zweifellos würde das dazu beitragen, dass sie ihren Aufenthalt bis zum 1. Januar verlängert.
  
Zu diesem dritten Auftritt kam es nicht, und Pauline Viardot reiste am 25. Dezember 1858 ab. Zu den Turbulenzen, die vorausgingen, siehe den folgenden Brief.


Schriftstück 8

Brief von Pauline Viardot an Franz Liszt am 24. Dezember 1858 [39]

          Vendredi. [40]

Que faut il faire - Notenbeispiel Schriftstück 8

  et comment faut il le faire? Voilà ce que je me demande sans trouver une réponse tout à fait satisfaisante – Donnez moi un conseil et nous n’en parlerons plus jamais. Mr Dingelstedt [41] n’a toujours pas donné signe de vie, il attend probablement que je lui envoie la réponse de mon mari. Dois je partir en suivant son exemple, à la Française? Dois-je lui écrire? Je ne voudrais pas passer pour une prima donna à coups de théâtre, et d’un autre côté le rôle de dindon ne se trouve pas dans mon répertoire.
  
Dans tous les cas je pars cette nuit – Priez la Princesse [42] d’avoir la bonté de m’envoyer prendre à 3 hres au lieu de 2. Il faut que je surveille l’opération de l’emballage et je pense en même temps que ces dames ne seront pas fâchées d’avoir un peu plus de temps à elles en ce jourd’hui. Si vous pouvez venir chez moi, faites le – j’ai si peu de temps encore à être ici, j’ai tant de bonheur à vous voir, et Dieu sait quand je vous reverrai!
— — Soeben kommt der Kassirer vom Theater, il m’apporte 140 Thlr. [43] pour les deux représentations [44] – je l’ai prié de revenir à 2 hres ½. Ajuto! consiglio! Il me dit que les journaux témoignent ce matin le désir de m’antendre encore. Si l’Intendant et la cour avaient été gentils, je leur aurais chanté le Trovatore Dimanche – Pardon, ami, de vous ennuyer encore de toute cette affaire, mais c’est pour la dernière fois. Si vous n’étiez pas Weimar pour moi, il y a beau temps que j’en serais partie, ou plutôt que je n’y serais point venue du tout.
          
A tout à l’heure, n’est ce pas.
          Pauline Viardot
Anne [45], ma sœur Anne, ne vois tu rien venir du côté d’Altenburg?

 

Freitag.
und wie soll man vorgehen? Das frage ich mich und finde keine völlig zufriedenstellende Antwort. Raten Sie mir, und wir reden nie mehr darüber. Von Herrn Dingelstedt habe ich noch immer kein Lebenszeichen, möglicherweise wartet er darauf, dass ich ihm die Antwort meines Mannes schicke. Soll ich seinem Beispiel folgen und mich »auf französische Art« zurückziehen? Soll ich ihm schreiben? Ich möchte nicht gerne als eine Primadonna gelten, die sich durch Eklats hervortut, und die Rolle der dummen Pute findet sich andererseits auch nicht in meinem Repertoire.
Auf jeden Fall reise ich noch heute Nacht ab. Bitten Sie die Prinzessin, sie möge die Güte haben, um 3 Uhr anstatt um 2 Uhr nach mir schicken zu lassen. Ich muss unbedingt die Organisation des Gepäcks überwachen und ich denke gleichzeitig, dass diese Damen nicht böse sind, unter diesen Umständen etwas mehr Zeit für sich selbst zu haben. Wenn Sie bei mir vorbeikommen können, tun Sie es – es bleibt mir nur noch wenig Zeit hier, es macht mich so glücklich Sie zu sehen, und Gott weiß, wann ich Sie wiedersehen werde!
Soeben kommt der Kassierer vom Theater, er bringt mir 140 Taler für die beiden Vorstellungen – ich bat ihn um halb 3 Uhr wieder zu kommen. Ajuto! [46] Consiglio! [47] Er sagt mir, dass in den Journalen heute Morgen dringend der Wunsch geäußert wird, mich noch einmal zu hören. Wenn der Intendant und der Hof zuvorkommend gewesen wären, hätte ich am Sonntag den Troubadour gesungen. Verzeihen Sie, mein Freund, wenn ich Sie wieder mit dieser Geschichte langweile, es ist nun das letzte Mal. Wenn Sie nicht Weimar für mich wären, ich wäre schon längst abgereist, oder mehr noch, ich wäre gar nicht erst gekommen.
Bis gleich, nicht wahr?
Pauline Viardot
Anne, meine Schwester Anne, siehst Du nicht jemanden aus der Richtung der Altenburg kommen?


Schriftstück 9

Nachricht von Pauline Viardot an Franz Liszt am 30. Dezember 1858 [48]

28 Rue de Douai [49]
30 Dbre 1858.
Cher maìtre, ceci n’est pas une lettre, pas même un billet, c’est un mot à la hâte pour vous supplier de dire au Maître de l’Erbprinz [50] de m’envoyer de suite trois ou quatre lettres qui m’y ont été envoyées depuis mon depart [!] – je tiens beaucoup à les avoir et je compte sur vous pour savoir a [!] qu’elles sont devenues. Mon mari m’en a envoyé deux pour sa part – Elles en contiennent d’autres fort préférées. J’espère que les gens de l’hôtel ne se sont pas amusés à les lire et à les jeter au feu = Comment n’ont ils pas eu l’idée de demander mon adressé [!] à Mr. Lassen [51] qui dîne là tous les jours?
  
De grâce tâchez de savoir ce qu’elles sont devenues – ce sera une obligation de plus que je vous aurai.
  
J’attends l’annonce de l’arrivée du médaillon pour ecrire [!] à la Princesse, à laquelle je vous prie en attendant de transmettre mes souvenirs les plus empressés, ainsi que les témoignages respectueux de mon mari.
Quant à vous, cher maître, vous savez que mes sentiments pour vous sont inaltérablement affectueux. Pauline Viardot

 

28, rue de Douai
30. Dezember 1858
Lieber Meister, dies ist kein Brief, nicht einmal ein Billet, dies ist eine ganz eilige Nachricht, mit der ich Sie anflehe, dem Inhaber des Erbprinz zu sagen, er möge mir sogleich die drei oder vier Briefe zuschicken, die mir seit meiner Abreise dorthin gesandt wurden – ich brauche sie unbedingt, und ich zähle auf Sie, damit ich erfahre, was mit ihnen geschehen ist. Mein Mann hat mir seinerseits zwei geschickt – sie enthalten andere, die ich sehr erwartet hatte. Ich hoffe, dass die Leute im Hotel sich nicht damit amüsiert haben sie zu lesen und sie ins Feuer zu werfen. = Warum kamen sie nicht auf den Gedanken, Herrn Lassen, der jeden Tag dort diniert, um meine Adresse zu bitten?
Bitte, versuchen Sie zu erfahren, was mit ihnen geschehen ist – damit wäre ich ein weiteres Mal in Ihrer Schuld.
Ich erwarte die Ankündigung der Ankunft des Medaillons, um der Prinzessin schreiben zu können, einstweilen bitte ich Sie, ihr meine ergebensten Grüße sowie die vorzügliche Hochachtung meines Mannes zu übermitteln.
Und Sie, lieber Meister, Sie wissen um die unwandelbaren Gefühle für Sie sehr herzlich. Pauline Viardot


Schriftstück 10

Brief von Pauline Viardot an Franz Liszt am 17. Februar 1859 [52]

Au milieu des brouillards noirs de
Newcastle, 17 Fev. 59.

  Mon bien cher maître,
  
Je viens de recevoir la Zeitschrift für Musik, et je veux sans tarder un moment vous remercier de tout mon cœur du magnifique souvenir [53] que vous avez bien voulu m’y donner. J’en suis bien fière et profondément touchée. L’artiste remercie le poète et la femme remercie l’ami.
  
Jamais, depuis le commencement de ma carrière, je n’ai rien lu sur moi qui m’ait fait un aussi grand plaisir, qui m’ait communiqué un nouvel élan d’enthousiasme sérieux comme celui que j’éprouve. Ah, que ne suis je en Allemagne en ce moment, au lieu d’être en Angleterre où je fais un métier peu propre à sfogarsi comme on dit en Italie. Figurez vous que depuis le 24 J.er j’ai chanté dans 24 concerts, tous dans des villes différentes, et tous les soirs le même programmeet quel programme! Avouez qu’il y a de quoi faire naître des idées de cordes! heureusement je n’en ai plus que jusqu’au 5 mars. Mais je crains d’avoir avalé d’ici là ma longue [!] et celles de mes publics avec. Dans tous les cas, ce qu’il y a de bien certain dans mon affaire, c’est que je serai devenue tout à fait stupide. Je me fais l’effet d’une mécanique à chanter – à 8 h.res du soir on pousse mon ressort et je chante – toute le journée se passe en wagon de chemin de fer où je me dépose dans un coin – On arrive dans une ville, on graisse le ressort et à 8 h.res …. le public anglais à la b…. onté de dire »Oh!! beautiful!!« et voilà ma vie! –
  
La rupture [54] complète a donc eu lieu entre vous et Mr. de D[ingelstedt] [55].
Je l’en plains, je plains le public, mais je vous en félicite. Vous ne devez être que là où vous pouvez faire ce que vous voulez. Allez vous rester à Weimar?
Si vous voulez me faire un plaisir immense, cela vous sera bien facile. Deux mots de votre main adressés à Paris, rue de Douai 28 – Je veux avoir des nouvelles de votre santé et savoir ce que vous avez l’intention de faire, si c’est sachable.
  
Rappelez moi bien tendrement au souvenir de M.e la P.sse et de sa charmante fille [56].
  
Vous savez, n’est ce pas, cher maître, que vous avez en moi une amie dévouée du fond de l’âme?
  
Rendez un peu d’affection en lechange [!] de cette inaltérable que vous porte
          
​Pauline Viardot

Mes souvenirs à Mr. Lassen [57] et Cornélius [58]. J’ai des idées d’Allemagne pour le printemps.
  
Che ne dite?

 

Mitten im dunklen Nebel von
Newcastle, 17. Febr. [18]59
Mein sehr lieber Meister,
Gerade bekam ich die Zeitschrift für Musik, und ich möchte Ihnen sogleich von ganzem Herzen für das wunderbare Geschenk danken, das Sie mir damit machen wollten. Ich bin so stolz darauf und tief gerührt. Die Künstlerin dankt dem Dichter und die Frau sagt dem Freunde Dank.
Niemals habe ich seit dem Beginn meiner Karriere etwas über mich gelesen, was mir eine vergleichbare Freude bereitet hat, was meinem Enthusiasmus solch einen neuen, wahrhaften Auftrieb gegeben hat, wie ich ihn gerade fühle. Ach, warum bin ich jetzt nicht in Deutschland anstatt in England zu sein, wo meine Arbeit, kaum dazu angetan ist à sfogarsi [59], wie man in Italien sagt. Stellen Sie sich vor, dass ich seit dem 24. Januar in 24 Konzerten gesungen habe, jeweils in verschiedenen Städten, und jeden Abend dasselbe Programm! und was für ein Programm! Geben Sie zu, dass man da zuweilen daran denkt, den Strick zu nehmen. Zum Glück dauert das nur bis zum 5. März, aber ich fürchte, bis dahin meine Stimme verloren zu haben und die meines Publikums ebenfalls. Auf alle Fälle ist es bei meinem Geschäft sicher, dass ich völlig stumpfsinnig werde. Ich komme mir vor wie ein Singautomat – um 8 Uhr abends drückt man auf den Knopf des Laufwerks und ich singe – den Tag verbringe ich gänzlich in einem Eisenbahnwagon, wo ich mich in einer Ecke deponiere. Dann kommt man in einer Stadt an, ölt das Laufwerk und um 8 Uhr … das englische Publikum sagt gü….tiger…..weise »Oh!! beautiful!!« so spielt sich mein Leben ab! –
Nun ist es also zum vollständigen Bruch zwischen Ihnen und Herrn von D.[ingelstedt] gekommen. Er tut mir darum leid, das Publikum tut mir leid, doch Sie beglückwünsche ich dazu. Sie sollten nur an einem Platz sein, an dem Sie das machen können, was Ihren Vorstellungen entspricht. Werden Sie in Weimar bleiben? Sollten Sie mir eine riesige Freude machen wollen, so wäre das ein sehr Leichtes für Sie: Zwei Worte von Ihrer Hand adressiert an die Rue de Douai 28 in Paris. Ich möchte gerne etwas über Ihr Befinden erfahren und möchte wissen, was Sie zu tun beabsichtigen, wenn es da etwas zu wissen gibt.
Bringen Sie mich freundlichst der Prinzessin und ihrer reizenden Tochter in Erinnerung.
Nicht wahr, Sie wissen, lieber Meister, dass Sie in mir eine aus tiefstem Herzen ergebene Freundin haben?
Schenken Sie ihr ein wenig Zuneigung für diese Unerschütterlichkeit, die sie für Sie in sich trägt
Pauline Viardot
Grüßen Sie die Herren Lassen und Cornelius von mir. Ich habe ein paar Ideen für Deutschland im Frühjahr.
Was sagen Sie dazu?


  Hier zwei Ausschnitte aus dem Artikel Liszts:

»Sie ist nicht blos eine bedeutende Sängerin, deren musikalische Bildung jedem Maestro zur Zierde gereichen würde, deren Genie der Coloratur mit dem ihrer Darstellung auf einer Höhe steht; sie ist eine der anmuthigsten geistreichen Frauen, von einer literarischen Bildung, der selbst das Wissenschaftliche nicht fremd ist [...].« (NZfM 50.5 (1859), S. 49)

»Mit ihrem spanischen Naturell, ihrer französischen Erziehung und ihren deutschen Sympathien vereinigt sie die Eigenheiten verschiedener Nationalitäten derart in sich, daß man keinem bestimmten Boden einen ausschließlichen Anspruch an sie zugestehen, sondern die Kunst das Vaterland ihrer freien Wahl und Liebe nennen möchte.« (NZfM 50.5 (1859), S. 50) 


 

Schriftstück 11

Brief von Pauline Viardot an Franz Liszt am 14. März 1859 [60]

          28 Rue de Douai
          14 mars. [1859]
  
Mon bien cher maître et ami
Hélas! que ne suis je à même de répondre comme je le voudrais à la toute gracieuse proposition de M.me la G.de Duchesse [61]! avec quel plaisir j’irais passer deux jours auprès de vous! mais c’est impossible. A peine revenue d’une tournée en Angleterre j’y retourne pour une série de représentations qui me retiendra trois semaines. Je ne pourrais être de retour que vers le 20 avril.
  
Soyez assez bon pour remercier M.me la G.de Duchesse du bienveillant souvenir qu’elle a bien voulu m[‘]en conserver, ce dont je suis vivement touchée, et en même temps présentez lui l’expression de mon très sincère regret. J’aime à espérer que le guignon ne s’acharnera pas toujours contre mes voyages et mes séjours à Weimar.
  
Maître, vous ne me dites absolument rien de vos projets – je ne voudrais pas être indiscrète mais je voudrais pourtant bien savoir si vous allez rester dans votre petite ville où s’il y a la moindre espoir de vous revoir à Paris?
  
Je suis charmée que vous ayez été vous même présider à l’exécution de vos ‘Ideale’ à Berlin [62|. Je ne doute pas que le public n’accueille toujours favorablement tout ce qui lui sera présenté par vous même en propre personne – mais j’aurai peur toutes les fois que Hans v. Bülow [63] et les autres fanatiques s’en mêleront. Ils font le plus grand tort à la cause qu’ils veulent servir parce qu’ils emploient trop souvent d’autres moyens de persuasion que la musique [64]. Ils sont exaltés, impatients, violents parfois jusqu’à la grossièreté, ils font des querelles, ils écrivent des diatribes à et contre tous ceux qui, par ignorance ou par préjugé, ne sont pas portés à les croire sur parole, et à renoncer à la musique qui a fait l’admiration de leur vie. En faveur d’une musique qui demande des connaissances et du temps pour être justement appréciée. Leur exigence est absurde. Vous pouvez seul, vous devez modérer l’ardeur de vos jeunes gens, et bien leur répéter que

«Patience et longueur de tem[p]s«
«Font plus que force ni que rage« [65]

S’ils ont foi dans la cause qu’ils servent ils doivent avoir du respect pour elle, et se conduire de sorte à la faire respecter – Les scènes plus ou moins violentes ou scandaleuses qu’ils provoquent jettent une sorte de ridicule sur leurs personnes qui doit nécessairement rejaillir sur leur cause, la vôtre. Maître, ne soyez pas fâché de ce que je parle avec autant de franchise. J’en ai le droit par ma sincère admiration et ma grande amitié pour vous. Moi, j’ai foi en vous, voilà pourquoi je me désole quand je vois ce qui se fait sans vous, et en votre nom et soi disant avec votre autorisation. Faites donc taire tous les écervelés, tous ces maladroits imprudents, et parlez. Faites les rester tranquilles, et vous, agissez. Partout où le grand Liszt ira seul, avec ses partitions sous le bras, comme un simple homme de génie (qu’il est), il remportera la victoire mais tant qu’il lâchera ses fous …. de grâce, n’en veuillez pas à votre bien affectionnée
          
Pauline Viardot

 

28, rue de Douai
14. März [1859]
Mein liebster Meister und Freund,
Leider bin ich nicht in der Lage auf den sehr liebenswürdigen Vorschlag der Großherzogin so antworten zu können, wie ich es gerne tun würde! Welche Freude würde es mir bedeuten, könnte ich für zwei Tage bei Ihnen vorbeikommen. Es ist jedoch unmöglich. Eben bin ich von einer Tournee in England zurückgekommen und muss gleich wieder dorthin reisen wegen einer Reihe von Auftritten, die mich für drei Wochen dort festhalten wird. Ich werde nicht vor dem 20. April zurück sein.
Seien Sie so gut und danken Sie der Großherzogin für das Wohlwollen, das sie geruhte mir zu bewahren und das mich tief gerührt hat, und bezeugen Sie ihr gleichzeitig mein aufrichtiges Bedauern. Gerne möchte ich hoffen, dass meine Reisen und Aufenthalte in Weimar nicht andauernd vom Pech verfolgt werden.
Meister, Sie sagen mir absolut nichts über Ihre Vorhaben – ich möchte nicht indiskret sein, ich wüsste jedoch gerne, ob Sie in Ihrer kleinen Stadt bleiben wollen oder ob es die geringste Hoffnung gibt, Sie in Paris wiederzusehen?
Ich bin entzückt darüber, dass Sie selbst die Leitung der Aufführung Ihrer »Ideale« in Berlin übernommen haben. Ich bin ganz sicher, das Publikum wird alles, was von Ihnen selbst dargeboten wird, immer wohlwollend aufnehmen – aber jedesmal wenn Hans v. Bülow und die anderen Fanatiker sich einmischen, befällt mich Angst. Sie schaden der Sache, der sie dienen wollen, in höchstem Maße, weil sie allzu oft andere Mittel als die Musik einsetzen, um zu überzeugen. Sie sind exaltiert, ungeduldig, heftig, und das zuweilen bis zur Grobheit, sie brechen Streitigkeiten vom Zaun, sie verfassen Schmähreden über und gegen alle, die, ignorant oder voreingenommen, ihnen nicht bereitwillig aufs Wort glauben und auf die Musik verzichten, die sie bisher im Leben bewundert haben, zugunsten einer Musik, die Kenntnis verlangt und Zeit, um geschätzt zu werden. Das, was sie fordern, ist absurd. Nur Sie können undmüssen die Hitzigkeit Ihrer jungen Leute mäßigen und ihnen immer wieder einprägen:

»Viel mehr als Wut und große Kraft
Hat hier Geduld und Zeit geschafft.«

Wenn sie an die Sache glauben, der sie dienen, sollten sie ihr Respekt entgegenbringen und sich so verhalten, dass diese respektiert wird. Durch die mehr oder weniger heftigen oder skandalträchtigen Szenen, die sie provozieren, ziehen sie sich etwas ins Lächerliche und das fällt zwangsläufig auf ihre Sache zurück, die die Ihre ist. Seien Sie nicht erzürnt, Meister, wenn ich so freimütig rede. Meine aufrichtige Bewunderung und meine tiefe Freundschaft für Sie geben mir wohl das Recht dazu. Ich glaube an Sie und leide darum sehr, wenn ich sehe, was ohne Sie, aber in Ihrem Namen und sozusagen autorisiert von Ihnen, geschieht. Bringen Sie doch alle diese gedankenlosen Menschen, diese unbeholfenen, leichtsinnigen Tollpatsche zum Schweigen, und reden Sie. Bringen Sie sie dazu, den Mund zu halten, und handeln Sie. Der große Liszt wird überall dort, wohin er allein mit seinen Partituren unterm Arm gehen wird, ein einfacher Mensch mit Genie (was er ist), den Sieg davontragen, aber sobald er diesen Verrückten freie Hand lässt….. halten zu Gnaden und nehmen Sie es nicht übel Ihrer von tiefer Zuneigung erfüllten
Pauline Viardot


 

Schriftstück 12

Brief von Pauline Viardot an Franz Liszt am 18. August 1859 [66]

  Cher maître, vous savez déjà probablement que je vais à Baden [67] pour le Festival du 29. Mais ce que vous ne savez pas, c’est tout le bonheur que j’aurais à vous y voir. – Dites, y a t’il le plus petit espoir? Je désire de tout mon cœur que les nouveaux morceaux des Troyens de Berlioz [68] (véritablement beaux) aient assez d’intérêt à vos yeux pour vous pousser à faire ce petit voyage. Vous savez que M.me Kalergis [69] est aussi à Baden et que bien d’autres personnes seraient ravies de vous voir.
  
Allons, mon bien cher maître, décidez vous et venez passer quelques jours auprès de nous à ce beau pays. J’y serai le 26 au matin au plus tard – cela me ferait donc trois bien belles journées en perspective.
  
Répondez moi vite et surtout laissez moi espérer un bon Oui. –
  
Rappelez moi au meilleur souvenir de la Princesse et de sa charmante fille – et quant à vous, croyez moi votre sincèrement affectionnée, dévouée et vieille amie
          
Pauline Viardot
  Vous viendrez à Baden, n’est ce pas ?
  Courtavenel, 18 Août.
  
Près Rosay en Brie.
  (Seine et Marne)

 

Lieber Meister, Sie wissen möglicherweise schon, dass ich wegen des Festivals am 29. [Mai] nach Baden-Baden gehe. Aber Sie wissen nicht, dass es für mich das höchste Glück bedeutet, Sie dort zu sehen. – Sagen Sie, darf ich ein ganz klein wenig darauf hoffen? Von ganzem Herzen wünsche ich, die neuen Ausschnitte aus den Trojanernvon Berlioz (wahrhaft schön) wären in Ihren Augen interessant genug, um Sie zu dieser kleinen Reise zu bewegen. Madame Kalergis ist, wie Sie wissen, ebenfalls in Baden-Baden und viele andere Persönlichkeiten wären entzückt, Sie zu sehen.
Nur zu, mein lieber Meister, entschließen Sie sich und verbringen Sie einige Tage mit uns in dieser schönen Gegend. Ich werde spätestens am Morgen des 26. [Mai] dort sein – das ließe mir die Aussicht auf drei recht schöne Tage.
Bitte antworten Sie mir rasch und lassen Sie mich vor allem auf ein klares Ja hoffen.
Empfehlen Sie mich bitte aufs Liebenswürdigste der Prinzessin und ihrer reizenden Tochter – und Sie, sehen Sie in mir Ihre Ihnen aufrichtig zugeneigte, ergebene und langjährige Freundin
Pauline Viardot
Sie werden doch nach Baden-Baden kommen, nicht wahr?
Courtavenel, 18. August.
Près Rosay-en-Brie
(Seine-et-Marne).


  Pauline Viardot verbrachte ab 1856 verschiedene Sommer in Baden-Baden und trat dort auch in Konzerten auf. – Warum Franz Liszt, der mit Unterbrechungen eigentlich das ganze Jahr 1859 über in Weimar war, am 29. August 1859 nicht nach Baden-Baden kam, bleibt unklar. Am 20. August schrieb er an Agnes Street-Klindworth: »Berlioz et Mme Viardot viennent de m’inviter très amicalement à assistir au Festival de Bade le 29 de ce mois. Mme Viardot y chantera le grand Duo du nouvel opéra de Berlioz les Troyens. (Cet ouvrage est aussi entièrement achevé maintenant, mais n’a que peu de chance de représentation prochaine à Paris, à cause de la singulière position de Berlioz vis-à-vis ou plutôt opposite, comme on dit en anglais, le grand Opéra.) On me dit merveille de ce Duo que j’aurais grand envie d’entendre, mais cela ne suffira pas pour me faire bouger. […].« (La Mara 1894: 121) – Berlioz und Madame Viardot haben mich sehr freundlich eingeladen, dem Festival in Baden-Baden am 29. des Monats beizuwohnen. Madame Viardot wird dort das große Liebesduett aus Berlioz‘ neuer Oper Die Trojaner singen. (Dieses Werk ist schon gänzlich fertiggestellt, hat aber nur geringe Chancen, in nächster Zeit in Paris aufgeführt zu werden wegen der eigenartigen Position, die Berlioz gegenüber der Grand Opéra einnimmt – oder eher wegen seiner Opposition zu dieser – opposite, wie man auf Englisch sagt). Man hört Wunderbares über dieses Duett, und ich hätte größte Lust, es mir anzuhören, doch das wird nicht ausreichen, um mich dorthin zu bewegen.
  
Die Viardot entschloss sich 1862, sich dauernd in Baden-Baden niederzulassen und wohnte ab 1863 bis zum deutsch-französischen Krieg 1870/71 ganz in Baden-Baden (Villa Viardot, gelegen im »Thiergartenthal«, heute Fremersbergstraße; im Garten war zusätzlich eine Kunsthalle und ein Theater).

 

Pauline Viardot Garcia Fotografie

Pauline Viardot Garcia, Fotografie

 


Anmerkungen zur Teil 2

23 Die gedruckte Fassung (La Mara 1895: 186f.) wurde nach dem Original (KSW, Sign.: GSA 59/32, 1) korrigiert.

24 Es waren dies Auftritte an der Oper in Pest. Daneben fand sie auch Zeit zu Konzertauftritten, z. B. am 28. November 1858 im Saal des Hotel l’Europe zusammen mit Clara Schumann (CSPr Nr. 487).

25 Josef Dessauer (1798-1876) war ein Pianist und Komponist, der sich ab 1835 in Wien endgültig niederließ und dort intensiv am Musik- und Geistesleben teilnahm.

26 Es wird die Missa solennis zur Einweihung der Basilika in Gran (LW I12) gemeint sein, die am 31. August 1856 uraufgeführt wurde.

27 Baron Antál Augusz (1807-1878), »Nachfahre eines alten ungarischen Adelsgeschlechte. Dieser treueste ungarische Freund des Künstlers spielte eine bedeutende Rolle im öffentlichen Leben. [...] Bereits in jungen Jahren fiel er durch seine musikalische Begabung auf. Er war ausgebildeter Sänger und Pianist.« (Prahácz 1966: 295)

28 Die gedruckte Fassung von Csapó (Csapó 1911: 87) wurde übernommen.

29 Die gedruckte Fassung (Hamburger 1992: 199f.) wurde nach dem Original (BNF 16.272, ff 347-348 – Digitalisat: https://gallica.bnf.fr) korrigiert.

30 Jules-Alexis Des Michels (1835-1913) war von 1855 bis 1882 französischer Diplomat.

31 Siehe Fußnote [27].

32 Guido Graf Karácsonyi war »Liszts Jugendfreund, der ihn auch auf seinen Gastspielreisen (1846) begleitet hatte [...].« (Prahácz 1966: 373)

33 Liszts Ernennungsurkunde zum Großherzoglichen Kapellmeister datiert vom 2. November 1842. Mitte Dezember 1858 führte der Skandal bei der »Barbier«-Premiere (siehe auch Fußnote ##54##) dazu, dass Liszt sein Amt niederlegte. Huschke schreibt dazu: »Mit dem Beethoven-Konzert am 17. Dezember 1858 beendete Liszt seine ‚exzeptionelle’ Chefdirigenten-Tätigkeit am Hoftheater, d. h. er wollte hier nichts mehr tun.« (Huschke 2010: 160)

34 Übertragung des Originals (KSW, Sign.: GSA 59/32, 1).

35 Sicher ein Schreibfehler.

36 Siehe Fußnote [32].

37 Dieser Brief ist nicht aufzufinden.

38 Siehe Fußnote [27].

39 Die gedruckte Fassung (La Mara 1895: 189f.) wurde nach dem Original (KSW, Sign.: GSA 59/32, 1) korrigiert.

40 Bei La Mara steht »[Weimar, December 1858.]« (La Mara 1895b: 189). Der 24. Dezember 1858 war ein Freitag.

41 Franz Freiherr von Dingelstedt (1814-1881) war Dichter, Journalist und Theaterintendant. Er gilt als bedeutender Theaterleiter des späten 19. Jahrhunderts; zuletzt war er Direktor des Wiener Burgtheaters. 1857 kam er als Generalintendant der Hofbühne und Hofkapelle nach Weimar.

42 Gemeint ist Prinzessin Marie von Sayn-Wittgenstein, Tochter der Lisztschen Lebensgefährtin Carolyne Fürstin von Sayn-Wittgenstein, in deren Album Pauline Viardot am 22. Dezember 1858 einen Eintrag vorgenommen hatte. Mária Eckhardt führt dazu aus: »[...] auf S. 112 schrieb sie den Anfang einer Koloratur-Arie »Non più mesta accanto al fuoco...«, eine mit vielen Fiorituren verzierte Version des Rondo-Themas aus dem Finale von Rossinis »La Cenerentola«. Diese Arie hat sie in Weimar als Einlage im 2. Akt von »Il Barbiere di Siviglia« mit eigenen Verzierungen [...] gesungen. Die Widmung lautet am Schluß: ›Souvenir affectueux de / Pauline Viardot / Weimar le 22 10bre 1858.‹« (Eckhart 2000: 31)

43 Nach heutigem Stand wären dies umgerechnet € 4578. Ich beziehe mich auf die Tabelle »Kaufkraftäquivalente historischer Beträge in deutschen Währungen« (Stand Januar 2019) der Deutschen Bundesbank; sie ist im Internet unter (https://www.bundesbank.de) zu finden.

44 Am 19. Dezember 1858 steht auf dem Theaterzettel: »Mit aufgehobenem Abonnement: / Erste Gastrolle / der / Frau Pauline Viardot-Garcia: / Norma / Oper in zwei Aufzügen von Romani, Musik von Bellini.« (http://theaterzettel-weimar.de) Am 22. Dezember 1858 trat Pauline Viardot im Großherzoglichen Theater auf; auf dem Programmzettel steht: »Mit aufgehobenem Abonnement: / Zweite und letzte Gastrolle / der / Frau Pauline Viardot-Garcia: / Der Barbier von Sevilla / Komische Oper in zwei Aufzügen aus dem Italiänischen frei übersetzt von Kollmann, / Musik von G. Rossini.« (http://theaterzettel-weimar.de) Aus den ergänzenden Angaben erfahren wir, dass es »Einlagen im zweiten Aufzuge: / Spanische Lieder; Rondo aus der Oper »Cenerentola« von Rossini, / gesungen von Frau Pauline Viardot-Garcia.« (http://theaterzettel-weimar.de) gab.

45 Wer mit »Anne« gemeint ist, ist unklar.

46 Hilfe!

47 Ich brauche einen Rat!

48 Übertragung des Originals (KSW, Sign.: GSA 59/32, 1).

49 Das ist die Adresse des Pariser Domizils der Viardots.

50 Es ist das Hotel »Erbprinz« gemeint.

51 Eduard Lassen (1830-1904) war Komponist und Dirigent. 1858 erfolgte seine Anstellung als Direktor der Hofmusik. Nach dem Rücktritt Franz Liszts wurde er 1861 Hofkapellmeister und wirkte in Weimar bis zu seinem Ruhestand 1895.

52 Die gedruckte Fassung (La Mara 1895: 206-8) wurde nach dem Original (KSW, Sign.: GSA 59/32, 1) korrigiert.

53 Am 28. Januar 1859 erschien Franz Liszts Artikel Pauline Viardot-Garcia. in der NZfM 50.5 (1859), S. 49-54.

54 Pauline Viardot spielt auf den Skandal bei der Uraufführung der Oper Der Barbier von Bagdad von Peter Cornelius am 15. Dezember 1858 im Weimarer Theater an. Zur Beendigung der Hofkapellmeister-Tätigkeit Liszts, die auf den Skandal bei dieser Aufführung folgt, schreibt Serge Gut: »Obwohl es keine Beweise dafür gibt, scheint es doch so gut wie sicher, daß Franz von Dingelstedt, der Generalintendant des Hofes, der Urheber dieses üblen Komplotts war. Noch am demselben Abend faßte Liszt den Entschluß, sein Amt als Kapellmeister aufzugeben.« (Gut 2009: 196)

55 Siehe Fußnote [41].

56 Gemeint ist Fürstin Carolyne und ihre Tochter, Prinzessin Marie.

57 Siehe Fußnote [51].

58 Peter Cornelius (1824-1874). Der Komponist ging 1852 als Adlatus zu Liszt nach Weimar. Als Komponist wurde er durch Liszt entscheidend gefördert; 1858 führte die UA seiner Oper Der Barbier von Bagdad zu einem Skandal, infolge dessen sich Liszt vom Hoftheater in Weimar zurückzog.

59 »sich wirklich zu verausgaben«

60 Die gedruckte Fassung (La Mara 1895: 216-18) wurde nach dem Original (KSW, Sign.: GSA 59/32, 1) korrigiert.

61 Siehe Fußnote [13] und [19].

62 Die Aufführung der Die Ideale (LW G15) mit Liszt als Dirigent fand am 27. Februar 1859 in Berlin statt.

63 Hans Guido Freiherr von Bülow (1830-1894) war Klaviervirtuose, Dirigent und Komponist. Im Februar 1844 trifft der junge Hans von Bülow zum ersten Mal Liszt; 1849: »Juni. Der achtzehnjährige BÜLOW weilt, für zwei Wochen, erstmals in Weimar.« (Gut 2009: 745). 1851: »ca. 9. Juni. BÜLOW kommt nach Weimar, um Schüler Liszts zu werden.« (Gut 2009: 746) 1857: Hans von Bülow heiratet Cosima Liszt, die nach einer langjährigen skandalösen Liaison mit Richard Wagner dann 1870 dessen Gattin wird.

64 1859 : »14. Januar. Bülow dirigiert in der Berliner Singakademie Die Ideale, die ausgepfiffen werden. Wütend beschimpft der Dirigent das Publikum.« (Gut 2009: 757)

65 Zitat aus Jean de La Fontaine: Le Lion et le Rat.

66 Die gedruckte Fassung (La Mara 1895: 242) wurde nach dem Original (KSW, Sign.: GSA 59/32, 1) korrigiert.

67 Im 19. Jahrhundert wurde das heutige Baden-Baden oft nur »Baden« genannt.

68 Am 29. August 1859 sang Pauline Viardot bei einem Grand Concert au profit des hospices de la ville de Bade (Wohltätigkeitskonzert zugunsten der Waisenhäuser der Stadt Baden-Baden) zum ersten Mal Ausschnitte aus Les Troyens von Berlioz unter dessen Leitung.

69 Maria Kalergis, geborene Reichsgräfin von Nesselrode-Ehreshoven, (1822-1874) war Pianistin und Mäzenin. Kalergis lebte in St. Petersburg, Paris, Warschau und Baden-Baden. Sie nahm Musikunterricht bei Frédéric Chopin und Franz Liszt. Ihr Salon in der Pariser Rue d'Anjou war ein Treffpunkt der Pariser Gesellschaft. Ende der 1850er Jahre ließ sich Kalergis in Warschau nieder und trat 1857–1871 als Pianistin auf.